Appartenant pour beaucoup à nos souvenirs, les ponts couverts de la Belle Province évoquent de bucoliques promenades à la campagne. En voici quelques-uns qui vivent dans notre mémoire… et nos fonds d’archives.
Mardi 22 juillet 2025
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De l’origine des ponts couverts au Québec
« Les ponts de bois couverts enrichissent le paysage québécois depuis le début du XIXe siècle. Ces structures abritent une histoire captivante qui demeure pourtant largement méconnue. Très répandus sur les routes au début du XXe siècle, puisqu’on en a recensé au-delà de 1000 spécimens jusqu’ici, les ponts couverts sont devenus, au fil des ans, des monuments patrimoniaux à conserver. »[note1]
Deux ponts couverts successifs en Estrie, vers 1965. Photo : Armour Landry
« La Tribune », 10 janvier 1958. » L'origine de nos vieux ponts couverts ».
« Avec leurs toits inclinés et les semblants de fenêtres à la partie supérieure de leurs parois, ils ressemblent à des temples. Temples du dieu des eaux et des voyages, car il coule toujours une fontaine sacrée sous leur plancher et les fidèles ne s’arrêtent jamais entre leurs murs. » (La Tribune, 10 janvier 1958)
Pont couvert, emplacement inconnu, entre 1960 et 1970. Photo : Antoine Desilets.
Pont couvert sur la rivière Beaurivage à Saint-Elzéar. 1955. Photo : Jos.-W. Michaud.
Pont couvert rivière La Sarre, Sainte-Hélène-de-Mancebourg, 1948. Photographe inconnu.
Pont couvert de la rivière Camatose dans le réservoir Dozois, comté de Pontiac, juillet 1947. Photo : Jacques Vinet.
Pont couvert sur la rivière Mistassini, vers 1898. Photographe inconnu.
Pont couvert, rivière du lièvre, vallée de la Gatineau, 189?. Photographe inconnu.
Pont couvert à Rivière-à-Claude, en Gaspésie, 1940. Photo : Herménégilde Lavoie.
« De l’indifférence à la fierté »
« Si vous passez vos vacances au Québec — de plus en plus de Québécois le font, par choix ou pour des raisons économiques — les chances sont grandes que vous croisiez sur votre route un ou même plusieurs ponts rouges. Rouges? C’est ainsi qu’on appelait les ponts couverts dans le temps. Encore aujourd’hui, bien des personnes âgées n’en parlent pas autrement. Ces vieux ponts de bois sont un élément familier du paysage rural québécois. Il s’en serait construit plus de 1000 au Québec. Les plus anciens datent de 100 ans, les plus jeunes ont 50 ans. Il n’en reste plus que 96. » (Le Soleil, 12 août 1995, p. 8)
« Le Soleil », 12 août 1995. P. 8. Article « Les pont rouges : de l’indifférence à la fierté ».
Trois ouvrages pour aller plus loin
- Arbour, Gérald, Fernand Caron et Jean Lefrançois, Les ponts couverts au Québec, Sainte-Foy, Publications du Québec, 2005.
- Arbour, Gérald, Les ponts rouges du Québec, Anjou, Société québécoise des ponts couverts, 1999.
- Clusiau, Éric, Des toits sur nos rivières : les ponts couverts de l’est du Canada, Montréal, Hurtubise HMH, 2000. (Disponible sur demande à la Grande Bibliothèque)
[Note 1 : Gérald Arbour, Fernand Caron et Jean Lefrançois, Les ponts couverts au Québec, Sainte-Foy, Publications du Québec, 2005. Quatrième de couverture.]