
Vieillir en fiction
Laissez-vous guider dans des univers réels ou imaginaires par des personnages dont les expériences de vie s’étalent sur plusieurs décennies. Sages ou plus rebelles : toute une galerie de protagonistes vous attend.
Certains résumés sont adaptés de ceux des éditeurs.

Dans une résidence pour personnes âgées, Alexandrine, 85 ans, Gisèle, 80 ans et Marie-Thérèse, 100 ans, veulent se venger des hommes qui les ont maltraitées. Dès lors, les histoires du passé et les projets de meurtre s'invitent dans leur quotidien.

À 75 ans, Eliette vit seule et n'a qu'une passion, le chant. Aussi, lorsqu'elle aperçoit une publicité proposant des cours de karaoké, elle décide de s'y inscrire. Elle fait alors la connaissance de la coach Marie-Anne, et de quelques élèves avec lesquels elle noue peu à peu une relation.

Ève Leroy déteste les blagues de son père. Quand on lui demande de venir chercher son urne au salon mortuaire, elle croit à une autre blague. Puis, un notaire lui apprend que son père a demandé qu'elle veille sur son demi-frère qui souffre de problèmes neurologiques et vit à la résidence Le Colibri.

Impressionnés par le travail d'Hamish, ses supérieurs veulent le muter. Lors d'une visite de routine à Stoyre, il assiste à un rassemblement de citoyens saisis d'une inquiétante ferveur religieuse et découvre que le taux de mortalité de la maison de retraite est anormalement élevé.

Marceline Masson, octogénaire, apprend que sa maison dans laquelle elle vit depuis plus de soixante ans va être rasée comme toutes les autres de l'impasse des Colibris. La vieille dame s'allie à ses voisins pour tenter de faire échec au projet et de préserver leurs souvenirs ainsi que leur mode de vie.

Le grand-père de Teresa part en maison de retraite. La nouvelle change du tout au tout les plans de vacances de la jeune fille et de sa mère qui doivent alors s'occuper de la ferme et des animaux.

Paulette, 85 ans, se retrouve contre sa volonté pensionnaire dans l'auberge de monsieur Yvon et n'aspire plus qu'à quitter cet endroit. Mais elle finit par être fascinée par les autres habitants et leurs secrets.

Justine vit avec son cousin et ses grands-parents depuis la mort accidentelle de ses parents. Murés dans le silence, ses grands-parents refusent d'évoquer le passé. Elle se tourne alors vers les résidents de la maison de retraite où elle travaille et écoute leurs souvenirs.

Elle se nomme Hélène, mais se fait appeler Joe parce qu'elle veut vivre en garçon comme lady Oscar, son héroïne de dessins animés préférés. Comme elle, elle aimerait vivre à une autre époque et réaliser de grands exploits, car elle a l'âme romantique et un imaginaire avide de grands drames.

Etta, 83 ans, a toujours voulu voir la mer. Un matin, elle met le cap à l'est et entame les 3 232 kilomètres qui séparent l'océan de sa ferme en Saskatchewan. Otto, son mari, connaît bien la mer. Il l'a traversée il y a bien des années pour prendre part à une guerre lointaine.

Les personnages de ce recueil de nouvelles voient la vie se refermer sur eux. Les sorties se raréfient, les amis aussi. La mort, elle, approche à petits pas, sans doute pas assez vite, car voilà que le temps, après avoir filé pendant des décennies sans qu’on puisse le retenir, a le culot de ralentir.

La vie de Suzanne est une traversée du XXe siècle et une dénonciation des conditions de vie dans les Ehpad. Après une vie dans la petite bourgeoisie, elle perd tous les hommes qui l'entourent et élève seule ses filles. N'étant plus autonome, elle vit désormais dans un établissement pour personnes âgées dépendantes.

Alma vit seule. Elle se débrouille malgré sa mémoire vacillante et son grand âge. Les jours s'écoulent, identiques et lents. Jusqu'à ce qu'une amitié inattendue avec un petit garçon et son chien donne un nouveau souffle à son existence.

A l'été 1968, Jean, un petit garçon de 6 ans plein d'énergie, est confié à sa grand-mère Lucette, qui mène une vie paisible et routinière. De caractères très différents, ils apprennent à se découvrir en attendant le retour de la mère de l'enfant.

À seulement 17 ans, Lenni est mourante. Hospitalisée, elle fait la connaissance de Margot, 83 ans et également en fin de vie. Réalisant qu'elles ont cent ans à elles deux, elles décident de peindre cent tableaux évoquant chacun un souvenir marquant de leur vie.

En maison de retraite, la mère de l'écrivaine a enregistré le journal de sa vie dans les lieux. Celle-ci l'a rédigé ensuite sous forme de récit littéraire.