Certaines chansons connaissent plusieurs vies au fil des années et des interprétations. C’est le cas d’Un peu plus haut, un peu plus loin de Jean-Pierre Ferland lancée dans sa version originale en 1969, puis reprise par Ginette Reno de façon magistrale en 1975. Retour sur l’histoire d’une chanson immense.
Mardi 17 juin 2025
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Un peu plus haut, un peu plus loin de Jean-Pierre Ferland a déjà six ans d’existence quand elle connaît un tournant décisif lors de la fête nationale de 1975 sur le mont Royal. Ginette Reno l'interprète devant une foule immense.
Pierre Séguin, ami de Jean-Pierre Ferland, raconte comment ce qui était une chanson d'amour blessé devient alors un hymne au courage et à l'émancipation, résonnant particulièrement dans le contexte politique de l'époque.
[Ginette Reno] l’a chantée de tout son cœur. Et elle a changé le sens de cette chanson ce soir-là. Il y avait comme une espèce d’effervescence nationaliste du Québec. [...] De sorte que cette chanson est devenue une chanson d’espoir d’un peuple de se libérer.
Pour aller plus loin
Céline Dion, Jean-Pierre Ferland et Ginette Reno au spectacle Céline sur les Plaines, 22 août 2008. Archives de la Ville de Québec, fonds de la Société du 400e anniversaire de Québec (P084-IC-0001). Photos : David Cannon.
Gilbert Moore (texte) et John Taylor (photo), « Triomphe de Reno et Ferland », Montréal-Matin, 25 juin 1975, cahier 1, p. 3.
Le collectif Les Bozos en compagnie d’Édith Piaf, juin 1959. Archives nationales à Montréal, fonds Claude Léveillée (P813, S5, SS2, D7_P1). Photo : Fernand Cambronne.
Pierre Saint-Germain, « Entre Paris et Montréal – Jean-Pierre Ferland », La Presse, 11 mars 1967, supplément 1, p. 1 et 3.
Jean-Pierre Ferland en spectacle, 196-. Archives nationales à Montréal, fonds Antoine Desilets (P697, S1, SS1, SSS4, D73_018, 020). Photos : Antoine Desilets.