En 1962, Bernadette Lemieux s’embarque dans un périple artistique dans les différentes communautés autochtones du Québec. Armée de son savoir-faire et de sa caméra, elle découvrira la vraie nature des Premières Nations
Une passionnée des arts
Bernadette Lemieux voit le jour le 10 février 1910 à Saint-Éloi, dans le comté de Kamouraska. Quelques années plus tard, elle s’installe à Saint-Jean-Port-Joli, où elle se découvre une passion pour les arts. À la suite de cours de peinture, elle participe à plusieurs expositions où elle présente ses toiles. Ses talents s’expriment également dans la confection d’objets de toutes sortes, que ce soit avec des plumes, des coquillages ou du cuir. Désirant partager ses connaissances artistiques, Bernadette Lemieux quitte son domicile pour enseigner les techniques de l’artisanat dans les communautés autochtones de Manawan, Pessamit, Kahnawake, Unamen Shipu et Odanak.
Vidéaste amateure, elle réalise durant ses séjours des films montrant la vie quotidienne des Premières Nations sous plusieurs angles tels les rencontres entre les peuples, la famille, les activités et les danses traditionnelles, le mode de vie et le travail d’artisanat. Bernadette Lemieux nous laisse un témoignage saisissant, unique et authentique pour les chercheurs désirant approfondir leurs recherches sur une époque de notre histoire peu documentée.
Le fonds Bernadette Lemieux est complémentaire au fonds Arthur Lamothe (P246), cinéaste documentaire spécialisé dans les cultures autochtones.
BAnQ a acquis les archives de Bernadette Lemieux par l’entremise de Gaston Lemieux en 2016. Elles sont conservées aux Archives nationales à Montréal.
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Cet article a d'abord été publié sur le blogue Instantanés des Archives nationales du Québec le 5 octobre 2015.