Chanson phare du groupe Les Colocs, La rue principale témoigne avec humour et tendresse d’une certaine nostalgie et d’une critique lucide de la modernisation des villes québécoises au tournant des années 1990. Dans cette entrevue, Nicole Bélanger, qui a écrit les paroles avec Dédé Fortin, dévoile comment est née la chanson...
Mardi 17 juin 2025
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Lancée en 1993 en pleine effervescence de la scène musicale québécoise, La rue principale des Colocs a su capturer la réalité d’une époque, celle où le développement de centres commerciaux devient un symbole de modernité au Québec. Avec l’aide de Nicole Bélanger et des Colocs, Dédé Fortin immortalise son appel vibrant à préserver des valeurs humaines essentielles dans une mélodie entraînante.
Des années plus tard, celle qui fut la « bien-aimée » de Dédé témoigne de ce qui l’a inspiré, du contexte créatif du groupe et du succès de cette chanson figurant sur leur premier album.
La combinaison de nos deux imaginaires fonctionnait très, très bien. Tu vois, moi, j’aurais jamais écrit : “Un jour, je vais y aller avec mon bulldozer, pis l’centre d’achat y va passer un mauvais quart d’heure.” C’était pas dans mon imaginaire!
Aller plus loin
Les Colocs en spectacle au théâtre Corona à Montréal, 4 novembre 1998. Fonds La Presse (P833, S5, D1998-0173_014, 019). Photos : Rémi Lemée.
Les Colocs en prestation au lancement de la programmation estivale de l’OFQJ, 1993. Fonds Office Québec-Monde pour la jeunesse (E296, S7000, D226_001). Photo : Office francoquébécois pour la jeunesse.
Anne Normand (texte) et Richard Chagnon (photo), « Le salon des Colocs, c’est la scène », La Voix de l'Est, 25 mars 1993, p. 6.
André-Philippe Côté, Décès du chanteur André « Dédé » Fortin, caricature, 12 mai 2000. Fonds André-Philippe Côté (P687, S1, P2000-05-12-1).