
Littératures autochtones au féminin
Découvrez des voix de femmes des Premiers Peuples qui vivent au Québec, plurielles, inspirantes et engagées, chacune dans son style littéraire.
Les résumés sont adaptés de ceux des éditeurs.
Certains des titres proposés ci-dessous sont disponibles en format adapté pour les personnes ayant une déficience perceptuelle.

Recueil de poèmes présenté en deux volets inséparables : Enfants du lichen, qui souligne l'importance de ne pas ignorer les réalités comme les enfants et les femmes disparues et l'exclusion, et Une balle en réserve, où la colère reprend sa place.

Dans le cadre de sa recherche doctorale, l’autrice a rencontré des femmes autochtones résidant au Québec et qui ont eu la générosité de partager leurs histoires de vie, des histoires qui lui ont permis de mieux comprendre les trajectoires qui mènent à l’itinérance ou qui y mettent un terme.

Naomi Fontaine écrit une longue lettre à son amie Shuni, une jeune Québécoise venue dans sa communauté pour aider les Innus. Elle raconte le doute qui mine le cœur des colonisés, l'impossible combat d'être soi.

L'extraordinaire histoire de Ma-Nee Chacaby en est une de courage, de souffrance et d'amour. Pour une enfant bispirituelle dans les années 1950, dans une communauté ojibwé-crie du nord de l'Ontario, la liberté est infinie. Mais sa grand-mère, sa bien-aimée kokum, sait que la suite sera très dure.

Sindy Ruperhouse, une femme de la Première Nation Abitibiwinni de Pikogan, est disparue depuis avril 2014. Comme pour celle d’un trop grand nombre de femmes autochtones à la grandeur du pays, sa disparition provoque colère, tristesse et compassion.

« Parvenir à l’âge adulte n’est pas facile, parvenir à être aîné, je le sais encore moins ». Loin des légendes innues, l’aînée des poètes s’installe entre les saisons et avance lentement dans une méditation sur l’arbre, le temps et le silence.

« Je devrais être emprisonnée, disparue ou même assassinée, mais je suis encore là... Une émergence insoumise ! » Conjuguant réminiscences personnelles et analyses du racisme systémique afin d’aller au-delà des statistiques et des préjugés, cet essai s’inscrit dans une tradition de littérature de combat.

Derrière chaque chanson de l'album Inuktitut se cache une histoire. Derrière chaque histoire se cache un souvenir. Et derrière chaque souvenir se cache une chanson : cet album et ces histoires sont inspirés de faits réels.

La quête identitaire de Monica, une jeune femme innue qui déménage à Montréal pour trouver sa liberté. Or, ses études en histoire de l’art ne lui inspirent plus rien, le sens la fuit et le vide menace de l’envahir pour de bon, fragilisant l’armure qu’elle se confectionne chaque jour.

Francine Hamel, 54 ans, manque à l’appel. La ville d’Alma se met en branle. Cette étrange disparition en plein cœur du Saguenay est le grain de sable qui semble entraîner les autres. Du village québécois à l’orbite terrestre, quelque chose de presque invisible se tisse et se propage.

Depuis son retour à Spirit Bear Point, Hazel Ellis rêve sans cesse à une vieille corneille, Nanabush, un Trickster, qui affirme vouloir l’aider, la sauver. Hazel lève le voile sur les mondes visible et invisible.

« Je suis une maudite Sauvagesse. Je suis fière quand aujourd’hui, je m’entends traiter de Sauvagesse ». An Antane Kapesh, née en 1926, première auteure innue, mère de huit enfants, a vécu en nomade jusqu'en 1953 lorsque le gouvernement déracine sa famille de ses terres.

Les photographies de P. Lefebvre accompagnent les textes de la poétesse Rita Mestokosho pour célébrer la nature et les terres innues, au nord-est du Québec, dans une vision relevant du chamanisme.

Tailler l’histoire, remonter les mémoires, observer les courses et les égarements de la fraie. Du haut du rempart devant le lac – le Piekuakami –, elle replonge dans les instants confondants de l’adolescence vécue dans la réserve, à chercher à quoi ressembler, « quoi faire de sa peau ».

Le premier recueil de poésie de cette poétesse autochtone membre de la nation Wendat et originaire du Village-des-Hurons près de Québec. C’est une évocation mélancolique faisant appel à l’éternelle renaissance de son peuple.

Henri et Belle se sont rencontrés à la manufacture de raquettes. Elle est Beauceronne, lui est Wendat. Inspirée de sa famille paternelle, l’autrice trace l’histoire d‘une famille autochtone rythmée par les saisons, les naissances et un évènement tragique, qui va bouleverser les générations suivantes.