Un amour de bibliothèque : Valeria

L’histoire de Valeria est celle d’une Paraguayenne qui débarque à Montréal en 2008 et s’éprend de la culture québécoise. C’est aussi celle d’une architecte qui réapprend son métier dans une nouvelle langue grâce aux documents que BAnQ met à sa disposition et surtout grâce à son immense curiosité. Une curiosité qui l’a même amenée à enrichir la collection de la Grande Bibliothèque en y mettant un petit bout de Paraguay. 

« J'aime mon pays, mais j’ai toujours trouvé qu’il était trop petit pour moi. J’ai toujours regardé ailleurs », explique en souriant Valeria lorsqu’elle aborde le parcours qui l’a menée de son Paraguay natal au Québec. Jeune diplômée lorsqu’elle pose ses valises à Montréal, elle trouve rapidement un appartement idéalement situé… à quelques pas de la Grande Bibliothèque! « Comme tout le monde en arrivant dans un nouvel endroit, j’ai eu envie de faire un petit tour de mon nouveau quartier. Là, je découvre la Grande Bibliothèque. Je me rappelle m’être dit : "Wow, il y a tous ces documents qui sont là pour tout le monde et tout ça gratuitement, quelle chance!" ». 

Valeria ne mettra pas longtemps à tirer profit de cette collection pour se mettre à jour professionnellement. Formée à l’architecture au Paraguay, elle réapprend son métier et le vocabulaire lié à celui-ci en français grâce aux ouvrages spécialisés de BAnQ.

En plus de faciliter l’insertion professionnelle de Valeria, les collections de BAnQ ont favorisé son intégration culturelle, en particulier à travers le cinéma. « Après quelques années, j’ai commencé à louer des films québécois, aussi parce que je comprenais mieux la langue. Mais je mettais quand même les sous-titres! » s’amuse Valeria. 

Valeria ne s’est pas contentée d'explorer l’offre de BAnQ, elle l’a aussi enrichie. « Une des choses que j’aime beaucoup, c’est voyager. Or, en consultant les guides disponibles à la Grande Bibliothèque, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de guides de voyage sur le Paraguay ». Pour corriger cette situation, Valeria a alors fait une suggestion d’achat. « Quand j’ai vu le livre en rayon, j’ai pris une photo pour dire à mes proches que j’avais contribué à faire connaître notre pays. »

Aujourd’hui, c’est avec fierté qu’elle montre les exemplaires du guide de voyage lorsqu’elle fait visiter la Grande Bibliothèque à des connaissances de passage à Montréal. Le genre de gestes qui comptent dans une histoire d’amour. 

Récemment j’ai lu Le Sablier, le témoignage de l’ex-otage Édith Blais, enlevée au Sahara, et Détecteur de mensonges, le livre d’un polygraphiste québécois. J’adore ce genre d’ouvrages sur des personnes ordinaires qui sont confrontées à des situations extraordinaires.