Pour célébrer la Saint-Valentin, nous vous présentons des usagers qui ont eu un coup de foudre pour BAnQ. Voici Irénidice.

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Irénidice a commencé à fréquenter les bibliothèques alors qu’elle n’était qu’une enfant. Celles-ci ont pour elle le goût de la liberté… et un parfum de cuisine.
« C’était une des excursions que mes parents me laissaient faire seule, se rappelle-t-elle. Il y avait dans notre bibliothèque une employée de la section jeunesse que j’adorais, car elle me trouvait toujours plein d’ouvrages. Je lui demandais des livres de cuisine et je copiais les recettes à la main pour les mettre dans mon cartable. Des beaux souvenirs!
À la découverte de la Bibliothèque nationale
Après quelques visites, elle découvre la Bibliothèque nationale, située dans le même bâtiment et dont les collections abritent notamment des revues d’époque.
« Cela m’a rappelé une histoire sur l’origine de mon prénom. Quand on s'appelle Irénidice, on se fait souvent demander : “Cela vient d’où? C’est de quelle origine?”. Je n’avais pas de réponse, mais ma mère m’avait raconté quelque chose à ce sujet. Un jour, alors qu’elle était enceinte de moi, elle avait pris l’avion dans le cadre d’un voyage d’affaires. Lors de ce vol, elle lisait Le Monde diplomatique et était tombée sur un article concernant les orphelins au Brésil. Il y avait dedans une petite fille qui s’appelait Irénidice. »
C’est donc armée de cette histoire sur l’origine de son prénom qu’Irénidice s’est rendue à la Bibliothèque nationale, à l’intérieur de la Grande Bibliothèque, pour enquêter. « J’ai appelé ma mère pour avoir une idée du moment où elle avait pris l’avion. Ensuite, avec beaucoup d’enthousiasme, une employée de BAnQ m’a aidé à trouver les éditions de septembre à décembre 1985 du journal en question. »
Une enquête récompensée
Les deux femmes passent alors en revue les microfilms sur lesquels est conservé Le Monde diplomatique : « Tout à coup, l’employée, qui connaissait mon histoire et était encore plus excitée que moi, s’arrête. Nous étions devant le fameux dossier sur les orphelins du Brésil! On s’est regardées un instant et on s’est rendues jusqu’à l’article. C’était la première fois que je voyais mon prénom écrit sans qu’il s’agisse de moi ».
« Ce que cela m’a apporté, c’était ce sentiment d’avoir la vérité, de constater que mon prénom n’était pas “inventé”, qu’il existait vraiment. Je l’avais là, noir sur blanc. C’était aussi une expérience humaine, un moment spécial que j’ai vécu avec l’employée qui m’a aidée. »
Aujourd’hui, Irénidice a une fille de 3 ans qu’elle amène souvent à l’Espace Jeunes de la Grande Bibliothèque. Sur place, elle peut lui raconter plein d’histoires, et même celle de son prénom.
Le coup de cœur d’Irénidice
Le Pavillon, espace musical. « C’est pour moi un des trésors de la Grande Bibliothèque. Pouvoir jouer sur place d’un instrument ou consulter des partitions, ce n’est pas quelque chose que l’on voit ailleurs et c’est inestimable. »